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Lors de contacts avec l’autorité migratoire cantonale (l’OCPM à Genève) (téléphone, e-mail, courrier ou entretien), il faut penser à :

  • Réfléchir avant de donner une information qui pourra se retourner contre vous.
  • Mettre systématiquement en évidence le respect de tous les critères (logement, situation financière, situation académique, même si l’OCPM ne demande qu’un renseignement précis, et éviter de devoir changer de version. En cas de doute, renseignez-vous auprès des permanences de la CUAE.
  • Privilégiez les contacts écrits avec l’administration : Conserver toute la correspondance (y compris les courriers que vous avez envoyés !) et classez-les de manière chronologique.

Ces conseils sont également vrais pour tout contact avec une administration. Certains pièges peuvent se trouver là où vous ne les attendiez pas et peuvent mener à la perte de votre titre de séjour.

À titre d’exemple depuis le 1er octobre 2016, la Suisse a modifié son code pénal. Toute personne étrangère risque une expulsion pour une durée minimale de cinq ans, notamment en cas de condamnation pénale pour obtention illicite de prestations d’une assurance sociale ou de l’aide sociale. Personne ne sait très bien ce que cela signifie, mais le fait de n’avoir pas respecté des obligations d’annonce de situation financière lors de la perception d’une bourse d’études par exemple, pourrait entrer dans cette catégorie d’infraction.